Why recyling a shoe is impossible today?

I have been saying this already, today a shoe is not recyclable or more accurately is not recycled.

Recyclage d'une vieille chaussure - copyright Christophe Naslain photographies

Recyclage d’une vieille chaussure – copyright Christophe Naslain photographies

Translation coming soon…

Lorsque vous déposez vos chaussures en borne de tri, soit elles sont encore portables et seront données à des associations, soit elles seront incinérées.

Mais pourquoi?

Parce qu’une chaussure est faite en moyenne d’une vingtaine d’éléments (si ce n’est plus dans beaucoup de cas) qui sont cousus, collés, cloués, coulés, soudés entre eux.

Chaussure éclatée pour visualiser chacune des parties dont toutes celles en plastiques et en métal - Copyright Coline Burckel

Chaussure éclatée pour visualiser chacune des parties dont toutes celles en plastiques et en métal – Copyright Coline Burckel

Que ce soit une chaussure toute en plastique (faux-cuir) ou en cuir, la multitude renversante des matières agglomérées rend trop difficile et minutieux le désossage, l’arrachage, le tri pour envoyer dans les bonnes filières chaque matière.

Imaginez un pudding : difficile de séparer tous les ingrédients entre eux….

Même dans une chaussure en cuir aujourd’hui on trouve la moitié du poids en plastique, (je parle d’une chaussure qui ne viendrait pas d’un bottier qui lui utilise à 90% du cuir et ensuite du métal et du carton, et souvent d’autres colles que les néoprènes).

Les plastiques utilisés dans la chaussure sont très différents : TPU, TPR, PU, PVC, EVA…

de leur doux noms : polyuréthane thermoplastique, caoutchouc thermoplastique, polyuréthane, polychlorure de vinyle, éthylène acétate de vinyle….

sans oublier les colles polyuréthane, néoprène et j’en passe.

Les bras m’en tombent.

Et on peut dire que c’est dommage car quasiment tous ces plastiques se recyclent facilement, mais pas sans une industrie spécialisée, avec beaucoup de manutention, pour traiter les chaussures.

Je ne peux donc que solliciter, appeler, motiver des personnes à se lancer dans ce business, car en plus il pourrait être florissant :

First, faire pousser plus de fleurs car causant moins d’enfouissement de déchets ou de rejets dans l’air des incinérateurs (c’est mon côté hippie)

et Secundo, être le leader sur le marché pour rafler tout de suite les ramassages des bennes, des déchetteries et travailler avec la Fibre du tri. Et pourquoi pas proposer directement aux marques de faire des circuits de collecte des retours en boutique.

Avez-vous d’autres idées? Connaissez-vous des initiatives du genre?

A bientôt

Coline

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