The fashion industry has its excesses but is also full of powerful ideas

I will introduce this blog and its main topics.

My name is Coline Burckel. After working several years in the textile and footwear industry, I have decided to explore and discover what I am calling “the good initiatives” or ” the beautiful ideas”. It gave me many desires, emotions and today I want to help anyone interested discover all these possibilities and this creativity.

… English translation coming soon!

 

Focus sur l’industrie de la mode, de la déco, du design. Ce sont des domaines que, d’une part, je connais et d’autre part qui permettent à toutes les innovations et les bonnes causes de revêtir un look séduisant ,vendeur, charmant qui peut nous faire oublier cette bonne vieille casquette des produits éthiques. En tout cas, mes choix mettront en valeur ce  type de démarches.

En ce moment la mode se découpe vraiment de deux manières. Il y a la culture de ces dernières années, du commerce international, et leurs dérives aberrantes. Pour moi nous devons grandir à partir de ça et rejoindre une nouvelle économie qui se dessine au-dessus de l’ancienne. Créer avec de nouveaux produits, plus proches de nos besoins, de nos savoir-faires ce serait le meilleur moyen de changer l’impact que nous avons sur les êtres vivants et leur qualité de vie  aujourd’hui.

industrie textile plan étapes clefs schéma pictogramme

Excesses below / Hopes on top – Ethical hope, trends, creative, local production, locally made (in my case its France!), tailored or bespoke, transparency, exchange, donations, upcycling, biodegradabality, recycling

 

Pour introduire les grands enjeux dans la grande balance de ce blog :

Voici, expliquées dans l’image, les étapes de la vie d’un produit (je prends le vêtement comme fil conducteur), et dans chaque étape, les espoirs qui peuvent contrer les dérives actuelles.

Ce premier article n’a pas pour but de vous expliquer chaque partie (c’est bien sûr la raison d’être de ce blog) mais de vous montrer comme sur une grande carte les éléments, la trame de cette histoire. Et pour ce faire, je parlerai avec images. (voir donc image de l’article)

légende des pictogrammes Photo1. points noirs de la mode et leviers d'amélioration

Logos legend from Picture 1. Dark spots of fashion and improvment paths.

À bientôt!

Coline

How to make production sectors evolve in countries where the human rights are not respected?

2 nights earlier, two documentaries have drawn my attention. Both were connected to a major theme of our time, social consequences of delocalised production, with Bangladesh as an example, as the new Eldorado of prices.

How could we have the human rights respected at every stage of the production? Is european money and influence the only solution and the right one to push industries over there to evolve?

… English translation comming soon

Avant-hier soir sur Arte, deux documentaires ont attirés mon attention. Tout deux sont liés par une thématique importante aujourd’hui, les conséquences sociales de la production délocalisée, avec en exemple le Bangladesh, nouvel eldorado des bas prix.

Comment faire appliquer aujourd’hui les droits de l’homme à toutes les étapes de la production ? Est-ce que l’influence et la pression du porte-monnaie européen est la bonne et la seule carotte nécessaire à faire évoluer les entreprises là-bas ?

En effet, sur place on constate toujours que la plupart des locaux sont vétustes, menacent de s’effondrer, n’ont pas de sortie de sécurité. 600 incendies mortels pour des employés piégés dans leurs usines sont survenus l’année dernière. Le taux de chômage avoisinant les 40%, les usines textiles n’ont aucun mal à faire accepter ces conditions inhumaines, des salaires très bas (le Bangladesh n’a pas de salaire minimum).

A Hazaribagh dans la banlieue de Dhaka, on produit le cuir le moins cher du monde. Pour vous donner une idée générale, c’est le cuir d’une bottine à 30 euros. Les conditions pour obtenir un si bas prix sont déplorables et complexes.

En bref, la toxicité de cette industrie a fait baisser l’espérance de vie à 50 ans, et le taux de mortalité est 300 fois plus élevé que dans le reste du pays. Les jeunes employés  manipulent les produits hautement toxiques sans aucune formation. Mais attention, ils ont des gants pour se protéger ! Ah oui, mais mince, pas de chaussures…. Les ouvriers pataugent pied nus dans plusieurs bains sortant des tambours.

Tous ces bains rejoignent par des rigoles l’eau des canaux et donc du principal fleuve de Dhaka sans aucun traitement dépolluant. Selon un gérant de tannerie «ce système d’évacuation existe depuis longtemps, l’eau se déverse naturellement dans la rivière». Je dirai donc qu’il ne faut pas que des moyens financiers pour faire changer les choses, il y a même un plus gros travail à mener sur le terrain des idées, c’est le travail sur place du Bangladesh Center for Worker Solidarity (BCWS) et des syndicats.

Sharmin, employée d'une tannerie et sa petite fille de 3 ans dans le fleuve. © Soumen Guha Sontu & Dipak Chandra Sutradhar/WA Productions

Sharmin, employée d’une tannerie et sa petite fille de 3 ans dans le fleuve. © Soumen Guha Sontu & Dipak Chandra Sutradhar/WA Productions

Des eaux ultra toxiques se déversent depuis plus de 10 ans dans le fleuve alors qu’il est l’unique source d’eau pour se laver, laver les bébés et les aliments pour une grande partie du bidonville. Evidemment aujourd’hui, plus aucun organisme vivant ne peut vivre dans le fleuve. Les pêcheurs sont sans revenus depuis plus de 7 mois (sous-entendu qu’ils continuaient jusque là à ingérer et à vendre le produit de leur pêche…), et vont donc chercher du travail dans les tanneries.

Le cercle vicieux est en place.

Evidemment ces problèmes semblent connus en Europe, mais le plus difficile à entendre aujourd’hui, c’est l’immobilisme des choses, malgré ce grand sursaut de l’opinion publique dans les medias, malgré les contributions financières des entreprises européennespour dédommager les victimes et réhabiliter des usines. Au contraire, ces participations financières n’ont presque pour effet que de les désengager.

Les sous–traitants sur place bloquent aussi les rénovations et l’évolution des conditions de travail pour plusieurs raisons. Evidemment le manque de trésorerie, si plus aucun acteur de l’industrie ne les soutiennent avec des commandes régulières. Mais aussi l’importance des investissements qui leur ferait perdre une part de leurs bénéfices… Le gouvernement du Bangladesh souhaitant dynamiser son pays par l’industrialisation se range du côté des industries textiles et matent les revendications des travailleurs pour des salaires plus équitables, un salaire minimum, le paiement des heures supplémentaires,…

Schéma de scénarios pour développer une industrie sociale au Bangladesh

Schéma de scénarios pour développer une industrie sociale au Bangladesh

En France, hier, le 21 octobre 2015, une nouvelle proposition de loi est passée au Sénat en première lecture après avoir été votée par l’assemblée fin mars 2015. Le texte sera révisé par le Sénat en séance le 18 novembre prochain. Cette proposition de loi est relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre, et serait la première législation au monde sur ce sujet. Elle rendrait les entreprises responsables du maintien des droits de l’homme devant la justice à toutes les étapes de la chaine de production. Evidemment de grands moyens devront être mis en œuvre pour créer ce nouveau type d’encadrement et de supervision privé, mais l’impact pourrait être très important sur les conditions de travail dans les pays avec lesquels nous échangeons le plus. Beaucoup de questions se posent sur l’équilibre et la portée de cette loi, et elles seront rediscutées au Sénat.

Pour voir le compte-rendu de la première séance : Devoir de vigilance des sociétés mères

Bien sûr le caractère délictuel des infractions semble être accablant pour une responsabilité « si nouvelle ». Mais il semble nécessaire d’en faire une loi quand on voit l’exemple allemand de l’Alliance Textile, qui établit un accord et un engagement inter-sociétés (privées et civile) pour faire appliquer des conditions de travail décentes à l’étranger.Malheureusement, les termes et les conditions de cette Alliance se discutent entre les acteurs majeurs de cette économie qui préservent donc naturellement leurs bénéfices et réduisent leur responsabilité. Ce serait plutôt un rempart face à l’opinion publique qu’une grande avancée en matière des droits de l’homme.

Pour choisir, comment faire ? Pour savoir, comment faire ? Pour changer, comment faire ?

Vous pouvez tout d’abord suivre l’association SHERPA, apparue dans le documentaire, etsigner une pétition (disponible sur leur site) qui appuierait le vote de la loi au Sénat, et forcerait la main aux grands groupes pour changer.

Pétition SHERPA

Et en attendant cette révolution, il existe quelques entreprises qui font de la traçabilité et de l’éthique leur motto.

1083 - Jeans et chaussures made in France

1083 – Jeans et chaussures made in France

Vous pouvez trouver des jeans et des baskets de qualité entièrement faits en Francechez 1083. Le fondateur Thomas HURIEZ explique clairement d’où viennent toutes les matières, où et chez qui sont faites les étapes de la production. Vous pouvez suivre le chemin, le voyage de votre produit. Qui ne fera jamais plus de 1083 kilomètres (la plus grande diagonale en France)

La Botte Gardiane - chaussures en cuir français

La Botte Gardiane – chaussures en cuir français

Chez La Botte Gardiane pour vous pouvez trouver des chaussures haut de gamme au prix de jeunes marques parisiennes, qui elles font travailler en Inde, au Bangladesh et en Chine. Cette entreprise familiale remet à la mode le made in France dans des usines du sud de la France, avec du cuir de l’Aveyron, des semelles françaises ou italiennes.

Le made in France ou Europe, à condition qu’il soit total et transparent, nous offre des valeurs claires et que nous savons respectées.

Boerum Apparel - Sweat et T-shirts en coton et en laine merinos

Sinon, aux Etats-Unis, où le travail de traçabilité a depuis longtemps été fait dans le secteur de la nourriture, les jeunes créateurs mettent en place de nouveaux contrôles d’approvisionnements. C’est le cas de Ted Lidow,fondateur de Boerum Apparel qui part de ce constat :

boerum apparel farms

Boerum Apparel – Sweat et T-shirts en coton et en laine merinos

 « Si vous allez dans n’importe quel magasin de vêtement ou si vous parlez au directeur de n’importe quelle marque, il y a des chances pour qu’ils n’aient pas cette information (des provenances autres que la fabrication, ndlr). Ce n’est pas qu’ils retiennent l’information, c’est qu’elle n’est pas même pas collectée dans l’industrie de l’habillement. »

Il a voulu créer une chaine de production entièrement nouvelle, entièrement vérifiée, même s’il fallait aller jusqu’en nouvelle Zélande pour avoir de la laine de qualité. Il lui a fallu 8 mois pour connaitre et contrôler en personne chaque étape de la fibre à l’emballage du vêtement.

Les informations sont écrites clairement sur l’étiquette, comme une carte d’identité du produit.

Le tissu a été tricoté ici,

le coton a poussé ici,

et le vêtement a été cousu là.

 Et pour éveiller les consciences et toucher les sensibilités sans crier l’alerte il pense que :

” c’est vraiment la clé car vous n’allez pas culpabiliser les gens pour qu’ils prennent de meilleures décisions environnementales, ou concernant le bien-être animal, sur les produits qu’ils portent – ce n’est pas une vision productive – mais si vous ouvrez les yeux des gens pour qu’il soient passionnés par l’origine des choses, réalisant qu’il y a de la valeur à connaitre les histoires derrière les choses qu’on achète, qu’on porte, cela transforme le processus en une expérience positive.”

shopping is political boerum app

À Bientôt!

Coline

3D print for tailored shoes. More comfy and less overproduction.

Future Craft - Adidas 3Dprint

Future Craft – Adidas 3Dprint

Adidas created the Futurcraft outsoles with Materialise inc. to adapt the soles of its sneakers to each of its customers. The outsole is just a prototype for now but Adidas hopes to develop in-store scanners for customer’s feet. So it might be really soon that you could have your tailored oustoles made in your favorite shop!
Imagine, you are having your foot scanned, you are coming back a few hours later or the next day, and you collect your personal pair of shoes, yours only!

Futurecraft -semelles Adidas imprimées en 3D

Futurecraft – Adidas outsoles 3Dprinted

The production of the upper (top part of the shoe) will probably be produced like the brand other sneakers, and about those big sport groups production lines, there is a lot to say…
But it would limit shoes waste because one upper can match two or three sizes of soles. A great loss factor for the fashion idustry is precisely the stock segmentation per sizes.
Although 18 pairs of 36 (5.5) remain in stock, if you are a 42 (9.5) and there aren’t any left you can’t buy the leftovers!
Adidas would then reduce its size range for uppers which would adapt to several outsoles produced only on-order.
You have to imagine the support must be sensational for running. We have access to a luxury only athletes had, a perfect fitting.

Still comfy, custom 3D printing can create perfect heels.

Troy Nachtigall scanned Dutch politician Jet Bussemaker to offer her a customized pair. Design might be little impressive and imposing but apparently is flexible (with Filaflex fiber) and does not disintegrate with rubbing. Obviously, it is possible to play with the fiber properties and make flexible areas or rigid areas depending on the needs and the support points of a shoe.

Troy Natchigall chaussures 3D en FilaFlex

Troy Natchigall 3D shoes in FilaFlex

The trio (because Troy worked closely with a designer and an engineer) has pushed further their analysis of the foot anatomy, and propose to adapt the design to the habits, the physical restraints of each person. They are calling the behaviour fit.
I am picturing shoes made for walking, for crouching, for running, for climbing, for sitting…

Production lasted 100 hours, 4 to 5 days, which could be a reasonnable delay to pick-up your “precisely fitted” shoes in store.

laboratoire d'impression 3D pour la chaussure de Tro Natchigall

3D printing lab for Troy Natchigall’s shoes.

Moreover, it is really important to say that the shoe printed this way is made of only one plastic material. It becomes easily recyclable.
It makes the shoe recycling industry move forward a little bit, which is still working on a lot of difficulties. A shoe is made of too many elements, all of a different material, all put together, glued, nailed. Today it is impossible to recycle a shoe without a dedicated industry, and initiatives are rare.
It would take a whole industry to collect, disassemble and sort out all different components to send them to each specific recycling sector.

The chain to be created is huge (we shall not be afraid of words) so it is with a great interest that I put under the spotlights the projects which bypass the problem and work with plastic recycling.

So what do you think? Did you hear about any other project?

Found and commented from Dezeen.com
troy-nachtigall-pauline-van-dongen-leonie-tenthof-van-noorden-3d-printed-high-heels-more-comfortable-than-normal-shoes
adidas-creates-3d-printed-futurecraft-soles-to-mimic-runners-footprints

See you soon!

What kind of shoes do you buy?

Hello everyone,

my name is Coline Burckel, I am a shoe designer.

Aside this blog, I am creating an innovative and sophisticated brand of footwear for men and women.

I need you and everybody for a better understanding of your expectations and desires.

Please participate to this survey, it only lasts 10 minutes!

Click here

Questionnaire de l'étude de marché chaussures - Coline Burckel

Share it, post it in your network, to your friends, The more the merrier!

See you soon,

Coline Burckel

What does the bodysuit trend means, really obvious in Spring-Summer 2016 catwalks?

English coming soon…

Dans les défilés des prochaines collections Printemps-Été 2016, on a retrouvé avec stupeur et tremblements, de jolies silhouettes parées de body. Le body en force, le body qui montre les jambe, la lingerie à peine couverte d’une sur-chemise.

En effet on pourrait bien dire que l’allure est étrange mais les défilés ne sont pas là pour nous donner la clef ni pour nous donner la vitrine du magasin.

Sinon, on sortirait parfois nus.

body dans les défilés printemps-été 2016

De gauche à droite et de bas en haut : Philosohpy, Philosophy, Gareth Pugh, Ashley Williams, Edun, Courrèges, Courrèges, Banana Republic, Sibling, Missoni, Alberta Ferreti, The Row, Olympia le Tan, Francesco Sonamiglio, Ohne Titel

Non les défilés doivent être vus comme une grande tendance, un courant de fond, une allure qui en dit beaucoup sur les états d’âme, et le regard que l’on porte sur notre corps et sur celui des autres en ce moment, culturellement.

Ce que le body peut nous apprendre ici c’est notre caractère décomplexé, c’est une envie de fraicheur et d’audace. Nous n’y sommes pas tous prêts mais c’est une envie sous-jacente qui nous pousse à chercher de plus en plus notre caractère unique. On distingue de plus en plus de styles différents (regardez bien dans la rue vous verrez autant de slim, de boyfriend, de baggy, de bootcut, de pantalon larges et les styles sont multiples).

On distingue de plus en plus de courants culinaires dont on se sent plus ou moins faire partie. Chaque courant, chaque idée se subdivise pour être plus pointue, plus précise, plus extrême pour peut-être correspondre, certes à moins de personne, mais leur correspondre mieux. On cherche aujourd’hui l’appartenance et la singularité, on décide et on réfléchit tout ce que l’on fait. On pourrait donc bien faire partie des indomptables qui marchent dans la rue en body si l’image perçue derrière nous semble assez forte et partagée par une stricte sélection d’initiés;

Philosophy : body an maille cotelée et dentelle coton; Gareth Pugh : robe en sequins décolletée en V; Edun : body en maille milano structurée frangée

Philosophy : body an maille côtelée et dentelle coton; Gareth Pugh : robe en sequins décolletée en V; Edun : body en maille milano structurée frangée

” Okay, les looks semblent durs à porter mais les vêtements tous seuls valent le coup. Parlons objet :

Certains bodys ont l’air d’une douceur à vous donner envie d’en acheter un….!

Une maille côtelée chinée, des petites dentelles coton.

Le body en grosses paillettes (je dois vous avouer que c’est une robe mais l’allure est tellement proche qu’il sert mon propos)

Ou le body structuré frangé, en maille milano super bien coupé.”

Je retiens que là où les créateurs nous montrent le bas (les jambes) on peut choisir de montrer le haut, à la manière d’un t-shirt bien rentré dans son jean, allure body oblige. Ou dans sa jupe, appel à la mémoire de mode : voilà quand on regarde dans les archives :

L'Officiel de la mode 1979 - tenue Chantal Thomass

L’Officiel de la mode 1979 – tenue Chantal Thomass

L'Officel de la mode 1979 - body long en jersey sous jupe brodée; Chantal Thomass

L’Officel de la mode 1979 – body long en jersey sous jupe brodée; Chantal Thomass

Une idée, un conseil : au lieu de foncer dans le look rétro (qui était déjà rétro à l’époque, ne l’oublions pas) imaginez plutôt cette jupe et son body, avec des boots et une veste de travail d’homme un peu courte (quitte à la trouver dans une taille enfant )

Indice de tendance, le body permet de cacher sous la transparence. Exemple, on regarde l’allure diaphane, les toges transparentes chez The row et Alberta Ferreti, qui dévoilent des dessous finalement plutôt couvrants, donc pas vulgaires.

Lingerie taille haute sous robe ou grande blouse transparente. Alberta Ferretti à gauche; The Row à droite

Lingerie taille haute sous robe ou grande blouse transparente. Alberta Ferretti à gauche; The Row à droite

Je dis donc, fonçons vers les pièces transparentes, tant qu’on se pare de lingerie sobre et couvrante, dans une évocation légèrement 50’s.

L'Officiel de la mode 1950 - lingerie Marguerite Sacrez

L’Officiel de la mode 1950 – lingerie Marguerite Sacrez

Concluons, une tendance comme celle du body donnera de belles photos de magazines, donnera de l’audace aux femmes, et influencera les lignes de maillots de bain et de lingerie vers des allures plus couvrantes, vers le moins échancré, et le retour du maillot une pièce (imaginez la forme de celui a paillettes doré, avec un V profond en maillot, gansé de noir, je dis banco)

Et pour les vêtements, avalanche de combishorts mini-minis à prévoir, de shorts taille-haute comme chez Olympia le tan en rouge et de t-shirts côtelés rentrés dans le pantalon!

A bientôt!

Coline

Best vegan fashion labels (article from The Telegraph, 30.10.2015)

This article was found here : http://www.telegraph.co.uk/fashion/shopping/best-vegan-fashion-brands-for-shoes-bags-and-accessories/ by

Stella McCartney bags and shoes are free from leather

STELLA MCCARTNEY BAGS AND SHOES ARE FREE FROM LEATH

Best vegan fashion labels

First an introduction of the word vegan : characterises a person or a product which doesn’t buy or use any animal-by products. That is to say no leather, no meat, no wool, no animal grease, no test on animals, no bee wax,…

These products are more and more developing to adress the vegan people who mainly seak for animal respect and well-being but also to adress all lthe people who point out the big abuses and excesses, the ‘too much’ of the fashion industry. The vegan label ensures now taht there are no animal growing behing the product, because today there are no labels or good practices to control and avoid cages, living skinning, sick or starving animals used only for their skins, snakes we blow up to death to make their skin larger,…

So, as we cannot be sure today (and even the brands employees cannot) of the breeding conditions, we can turn to these beautiful alternatives, these beautiful innovative materials, developped by conscious designers, which does not use the living.

There is still of course the great question of human respect, and it is difficult to find for every brand below their engagement toward their employees and their factories. But when you care about the living, it means according to me that you must include humans. Some of the brands below are including it in their values.

 

BAGS…

Wilby

Wilby

Wilby was born in 2013 as a vegan fashion range specialising in clutch bags. Not only are all products animal free, but they are certified for being eco-sensitive and environmentally aware too. The brand now sells totes, small handbags and clutches, all of which pack a punch as well as making you feel awfully good. With the brand’s identity firmly based in the London neighbourhood of Chelsea, Wilby is also about celebrating British craftsmanship, but with prices remaining very fair, ranging from £40 – £120.

ndlr faunaetflora : as for environmental labels, they don’t have any but they are certifying on their website the use of organic and eco-friendly materials as much as possible, like linings in organic otton, recycled cloths, ecological backings, cork leather. All is created in Chelsea and all is made in England, a good extra label!

 

Matt & Nat

Matt & Nat

Matt & Nat offers a huge selection of lovely leather-look handbags – from satchels and totes to overnight bags and backpacks, the brand is the place to be when you’re in need of a fair-priced, well-made bag. The brand started in 1995, inspired by MAT(t)erial and NATure, using only vegan-friendly material and are constantly endeavouring to find new sustainable practices. Prices start at £80 and only reach £160 for a weekend dream of a bag and shipping is free if you spend over £50.

ndlr faunaetflora : they have an amazing collection with soft cork leather! And they developped a range of lining from recycled PVC bottles. However, some of their materials are still PVC even if it is the most toxic vegan leather for production and use. Their factories are in China and they are speaking of good relationships, more human, but be careful, it is rarely possible today, and too hard to control. Important note : their is a really chic men’s range.

 

La Bante

La Bante

La Bante‘s fashion-forward bag designs have the PETA vegan stamp of approval, and the company ethos is ‘Fashion with Respect’ – ensuring all suppliers adhere to its cruelty-free code of conduct. Prices start at £55 for a chain-strap shoulder bag ideal for a night out, with smart bags that would suit an office-ready look down to a tee also on offer.

ndlr faunaetflora : the website is not pleasant because of the newsletter pop-up and I don’t share Amy’s opinion on style, probably too british for me. Furthermore, their are too few infos on their website, I can’t recommend them.

 

Stella McCartney

Stella McCartney

Stella McCartney is one of fashion’s most famous vegetarians, refusing to use any leather or fur in her designs. For designer handbags, she really is the best at proving that animal-free products do not need to mean a compromise on style. She recently told The Telegraph: “Most of the women here tonight probably don’t even know the bags aren’t leather, and I find that very exciting.” Expect to pay between £175 and £1,500 depending on your choice of tote.

ndlr faunaetflora : Note that the brand is working with developping crews and use now partly some new biodegradable materials, faux-leather from plants, and limit the use of wool in their clothes to approved neo-zealand producers who signe a chart for good breeding conditions and veterinary support.


SHOES…

 

Wills shoes

Wills shoes

Wills describes itself as an ‘animal and human friendly’ brand, with shoes being made animal free and all workers being paid and treated in accordance to European regulations. The brand was started with the aim to bridge the gap between wearing affordable, high-street type fashion and living an ethical life. The designs really do echo what is happening on the high street and prices are what you’d expect to pay there too (ranging from £40 – £100).

ndlr faunaetflora : good point is they have a men’s range, but regarding the trendy side I am less convinced, especially within the women’s range. Shapes are nice but not the latest. However, good trick with free delivery, but be careful it is ony for the first time, to make your opinion. No more infos on the website.

 

Beyond Skin

Beyond Skin

Beyond Skin is a Brighton-based, vegan-friendly footwear brand, which began in 2001 in a bid to inject some much needed style into veggie fashion. It now carries everything from bridal shoes to office pumps and a great selection of leather and suede-look boots, perfect for winter. You will pay from between £80 – £250 for a pair of shoes, all of which are handmade in Spain. Oh, and Natalie Portman is a fan too.

ndlr faunaetflora : okay the design is especially british, maybe too plastic-look on some maerials. However they offer quite a big choice. They have got many labels (vegeterian society, PETA, ethical wards, footwear awards, good business awards,…) and they explain themselves really clearly, and are really sharing their experience. Materials are italian, fake-suede is recycled, and shoes wer emade first in England and now in Spain….A good reference.

 

Noah ballerinas

Noah ballerinas

Italian vegan leather is a dream come true for any cruelty-conscious fashionista and Noah provide just that, and in style. Whether you’re after ballerinas, trainers, strappy sandals or winter boots, Noah can have you kitted out for every season and occasion. All products are exclusively handcrafted in traditional Italian techniques and use no animal products whatsoever. Expect to pay between £100 – £250 for a pair. They are shipped from Germany though, so be aware of international shipping charges.

ndlr faunaetflora : a classical style, maybe easier for men, with nice derbies and boots.

 

FAUX FUR…  

 

Shrimps

Shrimps

If you’ve missed the Shrimps revolution, then you need to get on board. The London Fashion Week brand has taken the world by storm in the last few months, with every fashion editor having one of these colourful coats on their wish list. A cropped jacket costs £450 and if you can stretch to £595, you can bag yourself the gorgeous Dulcie coat.  

ndlr faunaetflora : it is completely insane, that’s good! we are far from the grandma-look of fake fur, it is young, it’s obvious. Careful though, sweaters are in Merinos wool with no infos, and when you have heard one about museling, you can ask some questions…

 

Helen Moore

Helen Moore

Helen Moore is a family-run company which launched back in 1982 but has been going from strength to strength more recently. With brightly coloured, patterned and innovative designs, you will find faux-fur clutches, muffs, collars and scarves which you will want to order immediately, especially as the winter chill hits. A new fluffy friend will set you back £40 – £150.

ndlr faunaetflora : All is made in England

 

FASHION…

 

Alabama Chanin

Alabama Chanin

For vegan wardrobes in need of high-quality basics, Alabama Chanin is a name to know. The company use only organic cotton jersey fabric in all their designs and maintain sustainable practices and slow fashion techniques in the creation of their garments. For basic tops and tunics, you will pay about £100 – £150 and for more intricate designs – which are all cut, painted and sewn on order – be prepared to part with around £500.

ndlr faunaetflora : a little bohemian but beautiful pictures on the website. Their project goes further with ateliers, tutorials, diy, inspiraitons, to make you do yourself, to limit the environmental impact.

 

Black Score

Black Score

Black Score is a mighty fine T-shirt company, which is not only vegan but full of humour, too. From fashion jokes to doodles of Cara Delevingne and Kanye West, this should be your go to for funny, cool T-shirts which cash in on the novelty trend but are also entirely animal-friendly. A tee will set you back between £20 – £40 and all are handmade on order.

ndlr faunaetflora : fun

 

Vault Couture

Vault Couture

Launched in 2009, Vaute Couture aimed to put the vegan into haute couture. Initially setting out to create the perfect coat for Chicago winters, the brand now also sells allsorts of other wardrobe essentials, including party-ready dresses and wonderful winter accessories. The brand combines high design with high function and most importantly, high ethics – taking animals out of the fashion equation. Although branded as haute couture, the prices aren’t as bank-breaking as you might expect, with a coat around the £300 mark and a dress about £150. Although there is just one flat shipping cost, duties and taxes will be added on delivery so check what these will be for your desired items before a big order.

ndlr faunaetflora : the coats are indeed really nice, technical, water-proof and breathable, without any wool or felt, or moleskin. Prices are high but the project deserves to be congratulated.

 

Adolfo Dominguez

Adolfo Dominguez

Adolfo Dominguez is a renowned Spanish designer who specialises in expert craftsmanship and – like all these brands – has PETA’s approved vegan logo. If you’re looking for designer cocktail dresses, workwear and stunning faux-leather jackets, look no further. Shop online or check out his Covent Garden store.

ndlr faunaetflora : Careful, careful, there are leah=ther boots everywhere on their website, I don’t understand the PETA label. It only concerns bags and jackets, so maybe this brand doesn’t have ethics but mainly a good marketing crew.

Find out more about PETA and vegan fashion here

See you soon,

Coline

Brother Vellies, a Brooklyn-based footwear company which makes me talk about Africa, oceans and furniture.

Brother Vellies by Aurora James

Brother Vellies

Aurora James and her footwear brand Brother Vellies have won ex-aequo with two other finalists the award of CFDA/Vogue Fashion Fund.

Aurora James in her home photographed by The Selby

Aurora James in her home photographed by The Selby

Brother Vellies is a footwear brand whith a purpose of creating jobs in Africa and sharing the creator’s culture, like the famous Vellies, the Desert boot ancester.

Brother-Vellies- a Vellie, the Desert boot ancester

Brother-Vellies- a Vellie, the Desert boot ancester

Almost all is made in Africa within a great global concept of durability. In addition to the countries’ revitalization where she choose to produce, Aurora James wants to reduce the products ecological footprint.

Materials, other than leather, are mainly from a recycled origin. The brass for metallic pieces comes from melted recycled elements, denim is second-handed, or from industrial cloth wastes, outsoles are made from recycled tires.  The recycling is made on-site, near the workshops and can sensitize the african population to the meaning of a closed circle of production.

Will african countries avoid the western mistakes? Local people learn together, share and integrate those habits to their town activities, thanks to some other initiatives like Hors Pistes in France (roof made with flip-flop soles, tires recycling, craftsmanship added value) .

Hors Pistes - projet de Christophe Machet et Maurice Nagalo Yewol - de toiture en semelle de tongs

Hors Pistes – project of Christophe Machet & Maurice Nagalo Yewol –  roof with flip-flop soles

What if the use of recycled materials could repair problems? It can if you look at the project of Adidas with Parley for the Oceans, which clean up a part of the plastic wastes in the ocean and attack illegal fishing. The plastic is melted to be spinned or poored in outsole moulds and then there is a sneaker coming out of the water!

Adidas X Parley for the Oceans - chaussure composée de filets récupérés en mer

Adidas X Parley for the Oceans – shoe made of fishnet waste in the ocean.

Now let’s talk about the afterlife of shoes. At Brother Vellies’ they take actions for longer lasting shoes, outsoles you can renew instead of throwing them away. There are too many shoes thrown away in the world today (350 millions of shoes are thrown away in the USA each year) and most of them are in “vegan leather” of faux-leather, meaning clearly plastics, let’s mean it. Brother Vellies then decides to work with qualitative leather, only coming from the meat industry and monitor closely the farmers and craftsmen.

Mickalene Thomas X Brother Vellies Stripes Shoe

Mickalene Thomas X Brother Vellies Stripes Shoe

At this point I could point my finger at the ecological disaster that is catle breeding, and mainly cow related. But this would be a specific article, and by the way I am watching The CowSpiracy tonight, I will definitely know more!

What Brother Vellies wants to put forward, as many brands right now, is the biodegradable properties of leather when (and only when) it is tanned with plants. Tanning is mandatory to make skins rot-proof with either plant barks  which contains tannins and need several weeks to operate, or with a chemical recipe of minerals, acids, etc… which lasts a couple of days. So yes, at Brother Vellies they use vegetable tanning and even vegetable dying for leather and fabrics, so the upper materials are biodegradable.

Vegetable dying - iron modifier - from A curious work

Vegetable dying – iron modifier – from A curious work

But then, the whole shoe would need to be biodegradable to compost (there is still the rubber of sandals outsoles,…). That’s the novelty of the dutch sneakers brand OATS, which not only promises you it will decompose over 90% if you bury it into the ground but also flowers will grow thank to your shoe ( and the little seeds they capture in the sneaker’s tongue 😉 )

OAT- Shoes that bloom

OAT- Shoes that bloom

So why not stay in a closed circle, where leather and rubber could be recycled, could have another body?

We could send the outsoles back like in the Nike Reuse-a-shoe program , where the recovered shoes produced the Nike Grind, a material used for flooring, for playgrounds and sports fields. 1,5 million pairs are recycled thanks to this initiative.

Well okay my idea cannot work for now because Nike is only treating with sport shoes, but we’re almost there!

Nike grind - Kusunoki park

Nike grind – Kusunoki park

Otherwise, the leather should have a new youth. Recycled into furniture material, a material which looks like marbled book covering, Terrazzo,… very trendy! It is the designer Jorge Penades’s work, and he even imagines his material could be used for….. Shoe outsoles! The laces loop would be closed!

Structural Skin - All rights reserved © Copyright 2012-2015 Jorge Penadés

Structural Skin – All rights reserved © Copyright 2012-2015 Jorge Penadés

Conclusion : Brother Vellies is good, is beautiful, but the leather impact is important, so at least renew the oustoles, repair them, donate them, or recycle them in the good places!

See you soon!

Coline

Thank you! & Some of the answers of the survey about shoes

Thanks, Thanks!

You were a great help.

Applause!

And now for you, some big infos pulled out of this survey, do you recognize yourself?

Survey extract high def english

Vos atmosphères préférées à plus de 40%

your favorite atmospheres over 40%

Your wishes

Clarity – Space – Warmth – Nature – Smoothness

See you soon,

Coline

Does Linen rhyme with design, France and ecology? ( you’ll tell me not quite, the words are not really rhyming, but if we speak about concepts, then…)

Flax braid with LED lighting - credits-Nicolas Malaquin www.flaxcomposites.com-

Flax braid with LED lighting – credits-Nicolas Malaquin www.flaxcomposites.com-

After listening to a podcast on the “Made in France” someone nicely advised, scrolling on Dezeen, looked for bioplastic, met with bag canvas suppliers, I told myself, huh? I see here a common denominator, and a really positive one.

Flax (linen), a positive, patriotic, nearby, and ahead of its time plant.

Yun Ting Lin, Nanocellulose and Fibre Bluetooth Speakers

Yun Ting Lin, Nanocellulose and Fibre Bluetooth Speakers

Soon to be translated,….

Là où la fibre devient composite, aggloméré d’une nouvelle nano cellulose, activée par des bactéries. Oui, oui, les bactéries peuvent créer de la matière, au lieu de dévaster l’Amazonie pour la cellulose.

Revenons-en au lin. Je vous passe son histoire du plus vieux textile du monde, en Égypte et autres grands ancêtres. Aujourd’hui, bien que de nombreuses productions de matières premières pour le design, la construction, l’habillement, se soient éteintes en France, une subsiste toujours, le lin.

Les explorations sont nombreuses en dehors de son application traditionnelle dans le textile, et on l’utilise pour ses propriétés acoustiques notamment.

Ukulélé en composite de lin - credits Nicolas Maquin-www.flaxcomposites.com -

Ukulélé en composite de lin – credits Nicolas Maquin-www.flaxcomposites.com –

Attention votre fierté française aura les chevilles qui gonflent : 70% du lin mondial est cultivé en Europe, c’est déjà très bien mais surtout, 50% du lin mondial est cultivé… en France (Normandie et Nord principalement). Aujourd’hui, l’autre plus grand fournisseur de lin c’est bien la Chine mais ils n’ont jamais réussi à maitriser aussi bien sa culture (difficile en climat et humidité) et sont 25 fois moins productifs qu’en France.

Profitons de ce patrimoine national, consommons-le pour créer des emplois, dynamiser l’économie, un bon début non?

Vanessa Bruno - le cabas lin et paillettes, made in France

Vanessa Bruno – le cabas lin et paillettes, made in France

Chez Vanessa Bruno, certains cabas en toile utilisent du lin cultivé, tissé et teint en France, et sont fabriqués en France (cherchez bien l’inscription made in France). On réduit les coûts de transport des matières premières, et on fait vivre une industrie qui, pour continuer à perdurer, vend aussi des toiles pour bateaux par exemple.

Les agriculteurs du lin bénéficient vraiment des ventes, comme dans la coopérative Terre de lin en Normandie. Chaque exploitant possède une part de la coopérative, vote avec les mêmes droits, les revenus sont distribués équitablement. La coopérative forme chaque nouvel employé et contribue à installer une activité sur le long terme, consciencieusement gérée.

OAT shoes - when put 4,5 months into the ground

OAT shoes – when put 4,5 months into the ground

Cette agriculture n’est peu, voire pas polluante. C’est pourquoi des marques comme OAT la choisisse pour leurs baskets, pour réduire leur impact environnemental et car cette fibre peut rester entièrement naturelle et donc biodégradable.

Le lin boit peu, 6,4 litres d’eau contre 26 litres pour le coton et a beaucoup moins besoin d’engrais, 5 fois moins d’engrais et de pesticides que pour du coton (oui quand on parle de médocs évidemment on oublie le bio, car malheureusement il est peu répandu dans l’agriculture du lin, seulement 0,5%).

Et l’homme doit tenir sa conduite s’il veut que le lin le lui rende bien, car le rythme de rotation des cultures est très long et il faut patienter 6 à 7 ans avant de pouvoir en replanter. Nous apprenons l’humilité, la patience, et le respect de la biodiversité pour garder nos terres fertiles.

Studio Katra - chaise en composite de fibres végétales

Studio Katra – chaise en composite de fibres végétales

Quoi de mieux qu’une chaise pour attendre patiemment. Une chaise du Studio Katra à Nantes, en composite de fibres végétales, dont du lin et sûrement du chanvre (autre fierté nationale non polluante).

Si la terre est bonne, l’air est bon. Et le lin y est pour quelque chose car il retient 3,7 tonnes de CO² par hectare!

Avec une qualité de vie pareille, construisons donc des maisons! Et paf, c’est possible avec les composites de lin. Leurs propriétés dépassent en de nombreux points celles du carbone ou du verre, (légèreté, variation de la rigidité, absorption des vibrations, isolation thermique et acoustique). Je vous invite donc à monter des panneaux de particules de lin pour vos cloisons et à isoler avec de la laine de …. Vous l’aurez compris quoi.

Yun Ting Lin, Nanocellulose and Fibre Construction Panels

Yun Ting Lin, Nanocellulose and Fibre Construction Panels

En France un industriel est en train de développer un lin intelligent (et son tissage) pour un rideau, ou d’autres applications, qui stocke la chaleur du soleil pour la redistribuer plus tard quand la température descend en dessous d’un certain seuil. Niveau économie d’énergie, et propre en plus, on est au top!

Pour finir, n’oublions pas que vous pouvez manger les graines françaises au lieu de margarines enrichies, et vous aurez votre Oméga 3 tant publicité, naturellement (et franchouillard).

Pour plus d’informations précises et bien expliquées sur lin, sa culture, les alternatives bios, les blanchiments et autres teintures dans le textile je vous renvoie vers cet article qui m’a beaucoup plu sur neo-planete.

I didn’t find any nice clothing brand using french linen; And you do you know any?

See you soon,

Coline

Why recyling a shoe is impossible today?

I have been saying this already, today a shoe is not recyclable or more accurately is not recycled.

Recyclage d'une vieille chaussure - copyright Christophe Naslain photographies

Recyclage d’une vieille chaussure – copyright Christophe Naslain photographies

Translation coming soon…

Lorsque vous déposez vos chaussures en borne de tri, soit elles sont encore portables et seront données à des associations, soit elles seront incinérées.

Mais pourquoi?

Parce qu’une chaussure est faite en moyenne d’une vingtaine d’éléments (si ce n’est plus dans beaucoup de cas) qui sont cousus, collés, cloués, coulés, soudés entre eux.

Chaussure éclatée pour visualiser chacune des parties dont toutes celles en plastiques et en métal - Copyright Coline Burckel

Chaussure éclatée pour visualiser chacune des parties dont toutes celles en plastiques et en métal – Copyright Coline Burckel

Que ce soit une chaussure toute en plastique (faux-cuir) ou en cuir, la multitude renversante des matières agglomérées rend trop difficile et minutieux le désossage, l’arrachage, le tri pour envoyer dans les bonnes filières chaque matière.

Imaginez un pudding : difficile de séparer tous les ingrédients entre eux….

Même dans une chaussure en cuir aujourd’hui on trouve la moitié du poids en plastique, (je parle d’une chaussure qui ne viendrait pas d’un bottier qui lui utilise à 90% du cuir et ensuite du métal et du carton, et souvent d’autres colles que les néoprènes).

Les plastiques utilisés dans la chaussure sont très différents : TPU, TPR, PU, PVC, EVA…

de leur doux noms : polyuréthane thermoplastique, caoutchouc thermoplastique, polyuréthane, polychlorure de vinyle, éthylène acétate de vinyle….

sans oublier les colles polyuréthane, néoprène et j’en passe.

Les bras m’en tombent.

Et on peut dire que c’est dommage car quasiment tous ces plastiques se recyclent facilement, mais pas sans une industrie spécialisée, avec beaucoup de manutention, pour traiter les chaussures.

Je ne peux donc que solliciter, appeler, motiver des personnes à se lancer dans ce business, car en plus il pourrait être florissant :

First, faire pousser plus de fleurs car causant moins d’enfouissement de déchets ou de rejets dans l’air des incinérateurs (c’est mon côté hippie)

et Secundo, être le leader sur le marché pour rafler tout de suite les ramassages des bennes, des déchetteries et travailler avec la Fibre du tri. Et pourquoi pas proposer directement aux marques de faire des circuits de collecte des retours en boutique.

Avez-vous d’autres idées? Connaissez-vous des initiatives du genre?

A bientôt

Coline